Mercredi dernier, je me suis rendue à Paris pour un évènement que j’attendais avec beaucoup d’impatience : ma rencontre avec Valentin Van Nhut, le fondateur de KUMIKO Matcha. Nous avons passé deux heures ensemble, devant un thé Matcha bien sur !

Kumiko Matcha

Mercredi dernier, c’était une magnifique journée d’automne, chaude et ensoleillée. C’était un vrai plaisir de me balader dans le centre de Paris. Ça m’a remémoré pas mal de souvenirs, à l’époque ou je travaillais Boulevard Sébastopol. J’ai flâné tranquillement dans le quartier, en découvrant toutes les nouvelles boutiques et les changements qui avaient eu lieu (c’était il y a 15 ans 😉 !).

J’avais eu Valentin au téléphone quelques mois plus tôt, au tout début de mon aventure autour du Thé matcha… Nous avions déjà évoqué le fait de nous rencontrer, mais l’opportunité n’avait pas montré le bout de son nez jusque là.
J’avais découvert l’existence de Valentin van Nhut en faisant des recherches à propos du matcha sur le web, et j’étais tombé sur son site web : kumikomatcha.fr

Je vous invite à lire l’article sur l’histoire extraordinaire de Valentin van Nhut, et la création de Kumiko Matcha.  Sur cette page, vous trouverez aussi le compte-rendu de mon test du thé Matcha KUMIKO.

Vous pouvez aussi lire l’interview de Valentin Van Nhut sur masculin.com

La rencontre avec Valentin Van Nhut

A 15 heures, comme convenu, j’étais devant la porte de l’immeuble que Valentin m’avait indiqué. J’ai sonné et grimpé avec enthousiasme au 1er étage. Valentin m’a ouvert la porte, et fait entrer dans un bel appartement au design moderne, dont les murs étaient ornés de photos et d’œuvres d’art contemporaines.

Avec beaucoup de chaleur, Valentin m’a proposé de me défaire de ma veste, et m’a demandé si je voulais un thé Matcha. Bien sur que oui ! Pour être tout à fait honnête, j’avais hâte de voir comment Valentin allait préparer son thé Matcha ; j’allais sûrement apprendre quelque chose. Parce que, même si j’avais déjà visionné ses vidéos, j’avais envie de voir préparer un thé Matcha par un expert 😉.

 

En papotant tranquillement dans la cuisine, il a préparé sous mes yeux un thé Matcha, pendant qu’à mon tour je lui racontais ma vie, mon boulot, ou plutôt mes boulots, mon projet autour du blog Matcha-détox, et ma passion partagée pour le thé Matcha ! Puis nous sommes allés nous installer dans le salon, pour siroter notre thé KUMIKO avec un carré de chocolat noir.

Le thé était délicieux, et la mousse parfaite ! (Zut, va encore falloir que je m’entraine ! 🙁 )

Il nous a servi le thé dans des bols, qui sont, actuellement, des prototypes : il a pour projet de faire fabriquer, en France, des bols à Matcha en céramique, alliant le savoir-faire à la française et la culture nippone. Un projet à suivre !

Valentin Van Nhut et Esther HAUTINIl m’a raconté sa maladie, et comment il a réussi à y faire face : j’avais déjà lu son histoire au travers de plusieurs interviews, et cela m’avait déjà impressionné. Une telle maturité, alors qu’il avait à peine 17 ans, c’est particulièrement rare. Il m’a raconté une partie de ses aventures en Asie, et comment il s’est retrouvé à travailler avec son oncle, qui démarrait une entreprise de vins à destination des « nouveaux-riches » des pays asiatiques…

Et bien sûr, nous avons parlé de Kumiko Matcha, de la façon dont il voyait cette aventure, de la façon dont il avait forgé ses projets : d’une façon durable, écologique, dans une optique gagnant-gagnant pour tout le monde, du producteur japonais au consommateur européen.

Il m’a raconté comment petit à petit, les producteurs de thé passaient à l’agriculture bio, malgré la résistance rencontrée ; chose difficile dans un pays aussi conventionnel que le Japon, où être différents des autres n’est pas bien vu. Il m’a raconté sa rencontre avec Nakaï, producteur de Matcha bio, avec qui il a lancé le projet d’un Matcha Terroir millesimé.

Et puis…. nous nous sommes mis à parler de choses un peu plus particulières : de spiritualité, de développement personnel et de notre façon d’aborder le matcha… et l’expérience de la vie en général !

 


TRANSCRIPTION DU PODCAST


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Esther HAUTIN :
– Bonjour Valentin, et merci de me recevoir aujourd’hui. Ça faisait longtemps que j’avais envie de te rencontrer et je suis ravie d’être là ! Ca fait maintenant une petite heure qu’on discute tranquillement tout les deux autour d’un thé Matcha, et justement, on allait aborder un thème un peu plus complexe que tu appelles l’approche intégrale…

Valentin Van Nhut :
– Je suis super content que tu ai pensé à ça maintenant car c’est quelque chose qui me guide beaucoup dans ma vie personnelle et dans ma vie avec Kumiko Matcha. Donc c’est vraiment un bon moment.
C’est une philosophie qui s’appelle l’approche intégrale, et qui a été développée par Ken WILBER. C’est un philosophe qui a vécu des événements tragiques : sa femme est décédée. Et après ça, la légende dit qu ‘il s’est enfermé dans sa maison pendant 3 ans, pendant lesquels il n’a vu qu’une ou deux personnes, genre la femme de ménage et le livreur de pizzas. Et il s’est enfermé avec tous les livres des plus grands auteurs scientifiques, sur les plus grandes religions, sur les plus grandes spiritualités, et il a essayé de « make sens ». Il a essayé de trouver la réponse à la fameuse question « Pourquoi ? ».
Et en fait, il a commencé à trouver des similarités parmi tous ces travaux. Il a créé, à partir de toutes ces théories, une méta-théorie, qu’il a appelé l’approche intégrale.
C’est quelque chose de très très vaste, et que je ne vais pas pouvoir couvrir complètement aujourd’hui; mais je voudrais appuyer sur quelques-une des choses qui me guident beaucoup, avec Kumiko et dans ma vie personnelle.

Un des premiers truc, c’est : le bon, le beau, le vrai. En fait, Ken WILBER a mis au point un cadran, qui s’appelle le cadran intégral, dans lequel, en fait c’est comme des nouvelles lunettes, que tu peux mettre pour voir toute chose dans ce monde. Par exemple, ce bol, tu peux le voir à travers les lunette du beau, du bon et du vrai.

Je t’explique :

  • Le beau, c’est le design du bol, et c’est aussi ce que ça t’inspire dans ta vie intérieure. Tu vas le voir, tu vas le toucher… et ça va t’inspirer quelque chose, comme une œuvre d’art.
  • Le vrai, c’est « Est-ce qu’il fait ce qu’il est sensé faire ? »… Est-ce que tu peux boire avec ? Est-ce qu’il est assez solide ? C’est toute ces informations techniques, la grille technique. Les informations nutritionnelles, par exemple, pour le Matcha. Il mesure telles dimensions, et et fait en tel matériaux, etc….
  • Et le bon, c’est : « Quel est le rapport de cet objet avec les autres, avec sa communauté ? »… avec la culture. Est-ce que ce bol a été fait à la main, par des personnes qui sont heureuses, qui sont bien payées, qui ne sont pas des esclaves en Chine, ou des enfants ? Est-ce qu’il a été fabriqué avec des matériaux et des process qui sont respectueux de l’environnement ? Est-ce que les gens derrière sont de bonnes personnes, avec des motivations saines ?

Voilà. Donc tu as ces trois lentilles du beau, du bon et du vrai. Et en fait, aujourd’hui, il y a beaucoup d’entreprises, ou de choses, ou les niveaux du beau, du bon et du vrai sont complétement déséquilibrés. Tu vas avoir quelque chose qui est énormément dans le vrai, mais pas du tout dans le beau, et pas du tout dans le bon. Par exemple, une entreprise qui va favoriser la productivité et l’argent, et en même temps, leur personnel va être traité d’une façon très basse ; et ce qu’elle crée n’est pas dans le beau, ne t’inspire pas de bonnes choses. Après, il y a différents trucs : il y a des entreprises, ou des objets plutôt, qui sont très très bons, très très beaux, mais pas du tout dans le vrai, c’est à dire qu’ils ne remplissent pas vraiment leur mission, un peu le truc « goodie-goodie », quoi.

Donc, l’idée du cadran intégral, et je dis cadran parce qu’en fait, c’est une cadran comme ça (il dessine un cercle avec son doigt) :

  • En haut à gauche, c’est le beau. C’est intérieur, individuel.
  • Ensuite, en haut à droite, c’est le vrai. C’est le vrai, extérieur, individuel. C’est à dire que tu es à l’extérieur, et quand tu regardes, tu vois la fiche technique.
  • En bas à droite, c’est extérieur collectif. Cela fait aussi partie du vrai. Ces deux la (il me montre la droite du cercle), sont mis dans une seule catégorie qui est le vrai. L’extérieur collectif, c’est  : quel sont tous les systèmes, par exemple quand tu dé-zoome. Pour ce bol par exemple, ce serait : avec quel genre de machine est-il créé ? Bon, en l’occurrence il est créé à la main ;)… Si, il y a des machines qui sont impliquées pour la cuisson, etc…
  • En bas à gauche, c’est le collectif intérieur , et donc c’est la culture. C’est le bon.
Le cadran intégral de Ken Wilber
Crédit photo developpementintegral.com

J’espère que je ne t’ai pas encore perdue ?…

Esther HAUTIN :
– Non, Non 😉

Valentin Van Nhut :
– Avec KUMIKO Matcha, pour moi, le beau, le bon et le vrai, ça a été une philosophie qui m’a énormément guidée.

  • Donc, dans le beau :
    Pour moi c’est super important que Kumiko Matcha apporte une expérience et une transformation chez les gens ; Quand tu bois du thé matcha bio, c’est une porte d’entrée à un mode de vie plus sain et plus conscient. Parce que tu vas avoir ton petit rituel matinal, tu vas faire ton petit thé matcha, tu vas le boire, et peut-être que ça va te donner des inspirations. C’est un moment que tu crées pour toi, qui va créer quelque chose de plus dans ta journée que simplement boire du thé. Et aussi, plus terre à terre, le design du site web, le design des boites et des produits, c’est quelque chose qui est très important pour moi, pour le pôle du beau.
  • Ensuite, dans le bon : il y a tout le côté communauté.
    Pour moi, c’est super importante de rassembler et de développer une communauté de gens qui sont passionnées de thé, qui sont passionnés de thé matcha et de tous types de thé , mais aussi de tout plein de choses qui sont dans cet univers. J’ai des clients qui sont aussi comme toi, comment dit-on en français des « healeuses » ? Qui font des soins, des thérapeutes, ou qui ont des spiritualisés plus ou moins différentes. Moi je fais beaucoup de Yoga, de méditation, toutes ces choses, cet univers…
    Et aussi dans le bon, il y a tout le côté bio. Le bio, pour Kumiko, c’est super important pour moi, pour protéger la communauté : du fermier à la personne qui récolter, à celle qui va boire le thé matcha. Et aussi pour protéger l’environnement. Tout ça, c’est le pôle du bon.
  • Et, le vrai :
    Chercher,  trouver et de proposer le meilleur thé matcha possible. A d’ailleurs ça me fait penser, je t’enverrais : je vais bientôt recevoir le thé matcha ultra premium bio. Je suis super excité, ça va être un des meilleurs thé matcha au monde .

Esther HAUTIN :
– Oui, j’avais vu ton annonce sur Facebook.

Valentin Van Nhut :
– Je t’en enverrai un pour te l’offrir.

Esther HAUTIN :
– C’est gentil, merci. 🙂 🙂 🙂 🙂

Valentin Van Nhut :
– Voilà, c’est l’idée d’apporter, de chercher et d’apporter le meilleur qu’on puisse trouver. La plus haute qualité et que ça se retrouve aussi sur la fiche nutritionnelle : tout ça c’est dans le vrai. Ce sont des choses tangibles, et c’est aussi au niveau du goût. Alors le goût, on peut discuter, c’est à la fois dans le beau et dans le vrai. Dans le vrai, il y a aussi la couleur et les informations nutritionnelles.

Il y a tellement d’autres choses ; par exemple dans le bon : il est important pour moi de créer une marque qui soit incarnée. Que je montre beaucoup de choses que je fais. En faisant des vidéos, dont une bonne partie qui sont en direct. Je veux montrer au gens d’où ça vient, qui est-ce qui fais ça, quels sont les process, comment s’est récolté, etc… c’est une transparence que je veux cultiver.

Donc tu vois, Kumiko Matcha, comme je suis très influencé par cette lunette là, du beau, du bon et du vrai ; je suis ces guides, ces lunettes.
Et donc toi, je t’invite, dans ta vie personnelle et professionnelle, à réfléchir à ces aspects. Parce que souvent, on se dit : est-ce que ce produit est mieux que celui-la , est-ce que je ferais mieux de faire ça, dans tel projet…
Un réflexe qu’on a dans notre société occidentale, aujourd’hui, est de penser au vrai. Parce que le vrai, c’est combien de sous ça va te rapporter, c’est combien de temps ça va te faire gagner, etc…
Alors que les deux autres dimensions sont aussi importantes.
Le bon, ça va profiter aux gens autour de toi, à ta communauté, à ta culture,… Et le beau, c’est comment ça va créer plus d’inspiration, de beaux moments, des belles choses, de beau design…. dans le monde, dans ce que tu fais.

Voilà, c’est le beau, le vrai, le bon.

Esther HAUTIN :
– Oui, il faudra que je passe mes projets à travers ce filtre-là pour voir ce qui pourrait en ressortir. Ça pourrait être intéressant.

Valentin Van Nhut :
– Je me pose tout le temps la question « est ce que ça c’est dans le bon, le beau le vrai? ». Pour moi, dans mon chemin personnel, ça m’a fait énormément évolué.
En fait, après mes crises cardiaques, pour moi, tout devait être positif. Parce que, ce que j’ai vécu, le fait de pouvoir mourir n’importe quand, ça ne pouvait pas être négatif, parce que sinon j’aurais pété les plombs. C’est quelque chose que je n’aurais pas pu porter. Donc j’ai du transformer ça en positif, et du coup tout autour de moi devait être positif, forcément.
C’est quelque chose que j’ai découvert, il n’y a pas très longtemps, il y a un an. Donc, j’ai créé des barrières contre toutes les choses négatives. Des barrières qui étaient beaucoup plus hautes qu’elles devraient l’être, en fait. Il y a beaucoup de choses dont je me suis rendu compte : je me suis créé des barrières contre les choses négatives, qui venaient de personnes, en fait. Par exemple, j’ai eu des soucis avec mes parents, avec ma mère… Moi j’ étais imperméable à sa détresse. Et avec d’autres gens aussi. Parce que j’avais ces barrières, jusqu’il y a un an, inconscientes. Donc, je faisait des choses qui était peut-être dans le beau, et le vrai, dans ma relation avec ma mère et avec d’autres personnes, mais ou le niveau du bon était moins élevé à cause de ces barrières.
C’est un exemple, mais on peut aller loin dans son chemin personnel, avec ces lunettes là.

Esther HAUTIN :
– Quels sont les projets pour KUMIKO, maintenant?

Valentin Van Nhut :
– Les projets pour Kumiko… Alors la je suis super excité, Il va y avoir le thé matcha Nakaï 2017, qui va bientôt sortir.
En mai, je suis allé revoir Nakaï, et je l’ai interviewé pour lui demander ce qu’il s’était passé depuis un an, que je l’avais rencontré. On vient de le recevoir, et il va bientôt être dispo chez KUMIKO.
Ensuite, il y a le matcha Ultra Premium Bio, pareil, qui va être bientôt dispo. J’en suis super excité parce que ça va être un des thé matcha, selon moi, le meilleur au monde, pour le bio.

Esther HAUTIN :
– Et qui vient des mêmes producteurs, ou c’est une autre production? Qu’est-ce qui fait la différence ?

Valentin Van Nhut :
Ce qui fait la différence, c’est qu’il vient d’un terroir qui est unique. J’ai des vidéos à propos de ça qui vont sortir en même temps. C’est un terroir ; le champs de thé est au bord d’un volcan au Japon, qui est encore en activité, et qui envoie des cendres dans l’atmosphère. Ces cendres se déposent dans les champs et sont un engrais naturel très puissant. Donc, cela fait que c’est un champs qui est dans une position unique, qui envoie ces cendres, et qui fait que la plante est bien plus forte et bien plus épanouie. Et cela fait un thé qui est exceptionnel et unique. Et j’ai beaucoup pensé au bon, au beau et au vrai dedans. Parce que non seulement cela va être une des meilleur thé matcha bio au monde. Et la poudre qui va être dedans est une œuvre d’art, le délire à la japonaise couplé avec ce terroir unique, c’est vraiment quelque chose qui est super spécial. Je suis super excité. Et j’ai voulu que la boite, le contenant, soit aussi une œuvre d’art.
J’ai demandé à un ami à moi, qui est tatoueur et qui m’a tatoué, de faire le design de la boite. Il s’appelle Luc, il est vietnamien, il habite au Vietnam, et il a fait le design de la boite. Ça va être à la fois une expérience, que j’ai la prétention de dire qui sera intégrale.
Et d’ailleurs, ne soit pas choquée (il se lève, enlève son t-shirt et me montre le tatouage qu’il a dans le dos)… Ça c’est le tatouage de Luc , et ça c’est les quatre cadrans. Je suis tellement incarné la-dedans …

Esther HAUTIN :
– …que tu l’a fait tatoué ! C’est très joli !…

Valentin Van Nhut :
– Et le colibri, …
Est-ce que tu connais l’histoire du Colibri ?

Esther HAUTIN :
– Bien sur !

Valentin Van Nhut :
– Chacun doit faire sa part.

Esther HAUTIN :
-J’aime beaucoup cette histoire. La première fois que je l’ai entendue, j’ai trouvé ça extrêmement émouvant, en fait. Ça m’a beaucoup touché et je la sort régulièrement parce que c’est une très bonne histoire, qui résume exactement la façon dont il faut fonctionner. Moi j’ai vraiment une culture de ça : je suis protestante, et il y a une culture de la valeur par l’exemple, en fait. Çà ne sert à rien d’essayer de convertir les gens, de leur rabâcher des choses, il faut juste leur montrer que c’est possible. Et que c’est possible d’une façon positive, on peut faire des choses tout en le vivant bien ; ce n’est pas une question de sacrifice, ce n’est pas une question de souffrance. C’est la meilleure façon de convertir les gens.
Donc, oui, le colibri, ça me parle.
Je suis une grande fan de Pierre Rabbi, je trouve que c’est un Monsieur extraordinaire. Et j’aime beaucoup tout ce qu’il fait, même si ce n’est pas très facile, parce qu’en France on a une agriculture extrêmement conventionnelle puissante et qui n’a pas très très envie de changer.

Valentin Van Nhut :
– Ça progresse

Esther HAUTIN :
– Oui, ça suit son chemin

Valentin Van Nhut :
– Et dans le futur pour Kumiko Matcha, il y a donc ces 2 nouveaux produits pour lesquels je suis super excité : Je travaille aussi sur des collaborations comme les bols que je t’ai montré : des bols fabriqués en collaboration avec la Manufacture de Digoin, qui est une usine très très ancienne et qui fait des plats et des bols traditionnel français, avec Corinne, de la Manufacture de Digoin , on va faire un bol à matcha pour allier la tradition française et japonaise.

Et puis, j’ai plein plein de vidéos du Japon, que j’ai tourné là-bas, à partager. Encore plein de choses pour lesquelles je travaille beaucoup beaucoup afin de les éditer, de les montrer petit à petit  Et ça je suis super excité aussi parce que ma mission est de faire que les gens connaissent le thé Matcha , bio de préférence, et de faire découvrir ça. Et donc merci à toi aussi pour être une actrice du Thé Matcha.

Esther HAUTIN :
– De rien, c’est une véritable plaisir de toute façon ! 🙂
Je pense qu’il y a beaucoup de chose à faire, les gens sont vraiment en demande. Chaque fois que j’en discute, ça les intéresse vraiment d’en savoir plus et de trouver des informations sur des produits qui permettent de vivre mieux à tout point de vue ; de sortir de l’industrialisation, de la malbouffe, de tous ces fléaux qui nous submergent et dont on a du mal à se sortir.
Donc, prendre un bol de thé Matcha, c’est déjà ça 😉 Tout les matins, c’est une toute petite chose, mais c’est la part du Colibri ! Et dans la journée, de faire un petit moment un peu pour soi , pour son corps, pour sa santé, pour son esprit, … Et en plus c’est bon ! LOL

Merci beaucoup Valentin !

Valentin Van Nhut :
– C’est un plaisir, Esther !


FIN DU PODCAST


 

Nous avons encore passé une demi-heure à discuter d’art contemporain, de voyages en Asie, de Musées à visiter et des milles choses à découvrir encore….. Cette rencontre avec Valentin Van Nhut aura été riche en échanges de toutes sortes !

Ça a été un moment très intense, à la fois plein de spontanéité et de fraicheur, et d’échanges passionnants et enrichissants. J’ai rencontré une personne unique, sage, un être éveillé, conscient de toutes les limites et les contradictions du monde dans lequel nous vivons, et à la fois plein d’optimisme et d’envie de changer les choses.

Valentin, merci d’être qui tu es !

 

Valentin nous offre une belle leçon de vie.
Et vous, seriez-vous capable d’aborder chaque instant de votre vie avec une telle philosophie ?

 

Plus d’infos sur la théorie de l’approche intégrale :

Liens :

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